
Premier partenaire privé à rejoindre le programme national de partenariat de Paris 2024, le Groupe BPCE avec ses marques Banque Populaire, Caisse d’Epargne, Banque Palatine et Natixis prouve, à travers ce nouvel engagement, une implication sans faille dans le sport depuis plus de trente ans.
Un temps partenaire officiel de la Coupe de France de football, sponsor principal d’une équipe cycliste et partenaire de la Fédération Française d’Athlétisme, la Caisse d’Epargne accompagne aujourd’hui les Fédérations Françaises de handball et de basket-ball ainsi que la Fédération Française de ski via la Caisse d’Epargne Rhône Alpes. Elle soutient ainsi les équipes de France, de nombreux clubs dans l’Hexagone et parrainent des événements locaux.
Depuis 2010, elle soutient également à l’occasion de chaque olympiade, un TEAM d’athlètes à fort potentiel dans de nombreuses disciplines olympiques.
Quelles sont les raisons de cet investissement durable et fort dans le sport ? Quelles sont les attentes vis-à-vis des sportifs ?
Thierry Bouvard, directeur du sponsoring Caisse d’Epargne, a répondu à Bonne Image en exclusivité.
Quels sont les objectifs de la Caisse d’Epargne en soutenant le sport français ?
Thierry Bouvard. Pour nous, il y a un triple objectif :
1. La recherche d’une visibilité associée à des sports aux valeurs proches des nôtres. Par exemple, le handball, c’est un sport remarquable à tous points de vue pour ses valeurs (l’esprit d’équipe, le dynamisme et la performance) ; ses résultats avec le plus beau palmarès des sports collectifs français, l’enthousiasme qu’il suscite auprès du grand public et il est mixte : les femmes y réussissent aussi bien que les hommes.
2. L’opportunité de pouvoir proposer des programmes relationnels à nos clients. Par exemple, on a créé le dispositif « Place de rêve » : que l’on propose pendant les matches des équipes de France que ce soit en Handball ou en Basket , un fauteuil Caisse d’Epargne est placé à côté du banc des joueurs, ce qui permet à l’heureux gagnant de vivre un moment exceptionnel.
"Un programme "Femmes de Talent" qui permet
aux sportives et aux entrepreneures
de se rencontrer et de confronter leurs expériences"
3. Enfin, on cherche à être utiles. A la fois pour nos clients passionnés de sport et pour les sportifs. Nous avons notamment un programme #FemmesDeTalent qui permet aux sportives de rencontrer des femmes entrepreneures et de confronter leurs expériences, souvent similaires.
Comment déterminez-vous le choix d’un sport plutôt qu’un autre pour le sponsoriser ?
T.B. Il y a des périodes plus propices que d’autres pour certains sports. Depuis 2014, nous sommes vraiment engagés dans les sports co qui bénéficient de beaucoup d’enthousiasme et de soutien à la fois au niveau national et dans les régions. Après, chaque Caisse d’Epargne dans chaque région va décider d’investir dans des disciplines au niveau local. Par exemple, à Gap, la Caisse d’Epargne fait partie des sponsors principaux de l’équipe de hockey-sur-glace tandis que la Caisse d’Epargne Loire Centre soutien le Tango Bourges Basket.
Vous évoquiez des "valeurs" intéressantes véhiculées par le sport, quelles sont-elles ?
T.B. Nous avons une vision du sport populaire et engageant. La Caisse d’Epargne porte des valeurs d’engagement, de proximité et de performance, des valeurs partagées par les sportifs que l’on soutient.

En tant que partenaire de l’équipe de France olympique, vous avez soutenu à chaque olympiade depuis 2010 des TEAMS Esprit JO avec des athlètes à fort potentiel. Quel est l’intérêt ?
T.B. Chaque Caisse d’Epargne a soutenu un athlète en région dans un sport olympique, ce qui a permis d’avoir un team de 15 à 20 athlètes dont des paralympiques. Cela a permis de créer une dynamique en région autour d’un athlète emblématique du territoire mais aussi une dynamique en interne.
On a accompagné l’athlète pour qu’il puisse financer une partie de sa saison (matériel, soins, etc.) et au-delà d’un engagement financier, chaque Caisse d’Epargne a noué une relation forte avec l’athlète et partagé avec ses collaborateurs une belle aventure humaine.
"Ce qui nous intéresse, c'est la relation avec le sportif,
l'enthousiasme qu'il va déclencher auprès du public et des collaborateurs"
Que demandez-vous aux athlètes que vous soutenez en contrepartie ?
T.B. Nous ne sommes pas dans une logique publicitaire avec placement de produit. On ne va pas leur demander de parler de la Caisse d’Epargne. Ce qui nous intéresse, c’est la relation avec le sportif, l’enthousiasme qu’il va déclencher auprès du public et des collaborateurs.
Ne doivent-ils pas avoir une image irréprochable ?
T.B. Nous n’avons pas d’influence sur la gestion de leur image ou de leurs réseaux sociaux. Il faut arriver à trouver la juste équation entre les valeurs de l’athlète et de l’entreprise et accepter de laisser vivre ses défauts. Bien sûr, il faut rester dans l’intégrité morale et les bonnes mœurs.
"Créer une passerelle entre le monde du sport,
des jeunes et celui de l'entreprise"
En 2017, vous avez lancé un dispositif en faveur de la reconversion des athlètes de haut niveau et de la formation des jeunes sportifs, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
T.B. On est ici sur le territoire de la bienveillance. L’idée est de mettre les sportifs professionnels entre les mains des bonnes personnes pour les accompagner dans leur seconde carrière. L’idée est de créer une passerelle entre le monde du sport, des jeunes et celui de l’entreprise. Par exemple, Aurélie Chaboudez, championne de France de 400 m haies, qui faisait partie du Team Caisse d’Epargne lors des Jeux de Londres en 2012, vient tout juste d’intégrer les équipes de la direction de la communication de la Caisse d'Epargne Languedoc-Roussillon. La Caisse d’Epargne a aménagé un emploi du temps particulier à la jeune athlète, lui permettant de concilier ses projets sportifs en vue des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, et sa carrière professionnelle.
Écrire commentaire